Focus : la structure d’un sol

Introduction

La structure d’un sol est la manière dont les différents composants du sol sont organisés et empilés les uns sur les autres. Elle est déterminée par les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques du sol, ainsi que par les influences environnementales et culturelles.

Le sol est composé de plusieurs couches, appelées horizons, qui ont chacune des caractéristiques propres. L’horizon A est la couche superficielle du sol, riche en matière organique et en micro-organismes. L’horizon B est une couche intermédiaire plus compacte, contenant moins de matière organique. Enfin, l’horizon C est la couche la plus profonde du sol, composée principalement de matériaux minéraux non altérés.

La classification du sol se fait en fonction de plusieurs critères, tels que la couleur, la texture, la structure, la profondeur et la consistance. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), il existe 12 grandes classes de sols dans le monde, réparties en trois groupes : les sols forestiers, les sols cultivés et les sols non cultivés.

La structure du sol a une influence importante sur la qualité des cultures et sur la gestion de l’environnement. Elle peut être affectée par de nombreux facteurs, tels que l’érosion, la compaction, la salinité et la dégradation des sols. Il existe plusieurs méthodes de mesure de la structure du sol, telles que la méthode de Hand, la méthode de Casagrande et la méthode de penetrométrie.

Il est important de prendre en compte la structure du sol dans la gestion des cultures et de l’environnement. Des techniques telles que l’amendement du sol, la rotation des cultures et la lutte contre l’érosion peuvent être utilisées pour améliorer la structure du sol et maximiser les rendements des cultures.

Aujourd’hui nous nous attarderons sur les paramètres que nous jugeons les plus importants dans le cadre d’une monoculture intensive telle que les terrains de golfs qui sont généralement fortement amendés en sable..

 

 

La C.E.C.

Les sols sableux, par nature, ne disposent pas de bonne C.E.C. La capacité de ce type de sol à accumuler des réserves en nutriments est donc limitée et dépendde la présence d’acide humique. Il nécessite donc des apports en matières organiques.

Pour pallier ce problème , on a généralement recours à des amendements riches en matière organique ou des engrais. Mais la durée de vie de ces apports est limitée et impose un renouvellement relativement fréquent.

L’apport d’®alciturf dans des sols légers ou moyens est si efficace que cela revient à leur donner des propriétés attribuées à des sols d’une bien meilleure texture. Comme on peut le constater sur le graphique ci-dessous.

Si la C.E.C est un critère important de la fertilité d’un sol, il ne faut pas uniquement se focaliser dessus. L’argile a par exemple une C.E.C satisfaisante mais a pour désavantage d’être sensible aux variations de température et aux variations de formes. En d’autres termes, la structure d’un sol a son importance. 

 

La stabilité  

La stabilité est un facteur primordial pour un matériau et à ce sujet, 3 critères sont essentiels :  

  • La résistance mécanique : la roche doit pouvoir garder une granulométrie stable dans le temps, sans délitement du fait des frottements des grains ou lors des manipulations du produit.  
  • La résistance thermique : les brutales variations de température, le gel ou la sécheresse ne doivent pas provoquer une érosion ou un changement de forme. 
  • Une capacité d’échange cationique durable : le matériau doit garder sa constance au fil du temps pour limiter les apports.  

Les argiles  

On dit des argiles qu’ils donnent des sols lourds et durs à travailler. En effet, formée de feuillets superposés, les argiles en présence d’eau forment des amas malléables et lourds (l’eau se place entre les feuillets). L’eau fait également gonfler les argiles et lorsque ceux-ci se déshydratent, ils se rétractent laissant des espaces vides qui déstructurent le sol.  

De même, lorsqu’il fait trop froid, les argiles gèlent. Il devient alors nécessaire d’utiliser une pioche si l’on veut creuser dans un sol argileux. La résistance thermique des argiles est donc faible. 

  

L’avantage d’®alciturf par rapport aux argiles, c’est cette insensibilité aux variations de température et d’humidité. Ne subissant aucune altération vis-à-vis de ces variations, la structure d’®alciturf est en effet radicalement différente. L’effet mouillé est absent car l’eau est contenue dans les vides des micropores du matériau. De plus, l’eau contenue est redistribuée graduellement et notamment par la capillarité des racines des plantes. La plante résiste donc mieux à la sécheresse. D’autre part, ®alciturf ne se délite pas ce qui lui permet de conserver ses propriétés dans le temps.  

Le sable 

Le sable n’est pas populaire pour sa C.E.C car elle est quasi inexistante. En revanche, il est populaire pour sa faculté drainante efficace. Toutefois, ses pores de gros volume ne lui permettent pas retenir l’eau longtemps. Exit la capillarité, le sable sèche trop rapidement pour développer ce genre de relation étroite avec la plante. C’est pourquoi, il faut veiller l’été et pendant les périodes de grand vent.  

À propos des capacités de drainage d’®alciturf et notamment d’aération, les pores du matériau représentent 32% du volume ce qui assure une aération optimale.  

Le sable a tout de même le mérite de diminuer les risques de contamination par un pathogène car il évacue bien l’eau mais ne présente pas d’avantage pour le développement de la vie biologique qui pourrait renforcer le système immunitaire de la plante. Il s’adapte également mal à certaines conditions climatiques telles que la sécheresse.  

Économiquement, le sable n’est pas cher, c’est d’ailleurs pourquoi il est si répandu. Toutefois par rapport à un terrain amendé avec ®alciturf, la quantité d’intrants nécessaire sera supérieure d’environ 30% pour un sol qui nécessite plus d’attention car plus fragile.   

Ce qui rend ®alciturf si pertinent c’est qu’il combine les avantages des deux matériaux sans leurs inconvénients et apporte également son lot de spécificités. C’est un amendement idéal pour qui sait l’utiliser et son application est simple. 

Les substrats minéraux  

Ci-dessous un tableau comparatif des principaux substrats minéraux utilisés en culture végétale de nos jours.  

L’origine 

Les roches volcaniques ne se valent pas toutes, loin de là. Au sein d’une même espèce, il peut y avoir de drastiques variations résultant d’une altération des propriétés.

D’une part concernant la pureté du minéral extrait qui est extrêmement variable. Par conséquent d’autres matériaux présents peuvent être amenés à intervenir. Cela peut être par exemple des argiles, du feldspath, du quartz etc…

D’autre part la prédominance cationique qui joue un rôle dans les propriétés techniques du matériau. Les propriétés d’un type de matériau ne sont donc pas toujours identiques d’une carrière à l’autre. Cela résulte un impact sur les propriétés réelles finales. 

Pour un bon substrat il faut donc trouver le minéral adéquat à la culture envisagée ; C.E.C, taux d’adsorption, d’eau, de cations majeurs et enfin dureté.

Références :